Fondée par le milliardaire Elon Musk en 2002, la société privée SpaceX se donne pour mission de concevoir une nouvelle génération de fusées et de vaisseaux spatiaux. L’ambition de la firme est de révolutionner la technologie spatiale, notamment en réduisant drastiquement les coûts d’exploitation par la récupération et la réutilisation d’une partie des lanceurs.

SpaceX a encore la moitié du chemin à parcourir pour répondre totalement à sa promesse puisqu’il faut maintenant parvenir à réutiliser le premier étage de cette fusée pour un prochain lancement.

Ci-dessous la vidéo du lancement (22 min et 30 s) et du retour du lanceur sur Terre (32 min et 24 s).

Images : Flickr SpaceX

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Après Mars c’est au tour de Vénus d’être au centre de l’attention. Vénus est la plus proche voisine de la Terre. Mais avec une température de surface approchant les 500°C, soit bien plus que le point de fusion du plomb, Vénus ne semble pas plus facile à explorer que la planète rouge.

Cependant, pour les chercheurs, l’atmosphère de Vénus pourrait être une destination intéressante pour de futures explorations humaines.

Un sorte de dirigeable, plus léger que l’air, bardé d’instruments et de capteurs, pourrait être l’habitat d’un équipage de deux personnes sur Vénus pendant un mois.

Une telle mission spatiale habitée nécessiterait moins de temps qu’une mission sur Mars et l’environnement, la pression atmosphérique et la gravité de Vénus à 50 km d’altitude, la rendent plus accueillante pour un équipage d’explorateurs. Le dirigeable, gonflé à l’hélium, fonctionnerait à l’énergie solaire.

Par ailleurs, Vénus serait mieux protégées contre le rayonnement solaire que Mars. Une mission dans l’atmosphère de Vénus serait donc attrayante.

Pour parvenir à cet exploit, de nombreux défis techniques restent encore à relever, tels que le voyage de la Terre à Vénus, l’insertion et le gonflage du dirigeable dans l’atmosphère, la protection des panneaux solaires contre l’acide sulfurique présent en masse dans les nuages opaques.

Après 30 jours passés dans l’atmosphère de Vénus, la capsule habitée se détacherait du dirigeable pour se transformer en fusée et ramener l’équipage sur Terre.

Les plans des scientifiques de la NASA vont même plus loin en imaginant de véritables colonies flottantes au dessus des nuages de Vénus. Peut-être un moyen d’étendre la présence de l’humanité dans l’espace ?

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Cet impressionnant dirigeable capable de monter à 20 km d’altitude dans la stratosphère grâce à un gaz plus léger que l’air, se situe à la croisée d’un satellite et d’un drone. Stratobus mesurera 70 à 100 mètres de long et jusqu’à 30 mètres de diamètre. Il pourra embarquer 200kg de matériel destiné à l’observation du sol.

Piloté à distance depuis le sol tel un drone, Stratobus pourra répondre à une grande diversité de missions telles que l’observation des frontières, la surveillance des feux de forêts et des risques industriels, la météo, l’analyse de l’érosion des côtes, la surveillance du trafic maritime (dégazages sauvages, actes de piraterie,…), la coordination d’opérations militaires ou encore assurer un relais pour les télécommunications et les GPS dans les zones géographiques mal couvertes…

Stratobus est géostationnaire, c’est à dire qu’il maintiendra une position fixe par rapport au sol. Pour ce faire, les ingénieurs de Thales ont relevé un challenge technologique en mettant au point deux moteurs électriques équipés d’hélices capables de s’ajuster, en temps réel, à la force du vent pouvant aller à 90km/h à 20 000 mètres d’altitude.

Pour être alimenté en énergie en permanence, Stratobus utilisera plusieurs innovations comme un système capable d’amplifier l’énergie solaire grâce aux panneaux solaires embarqués à l’intérieur du ballon et un nouveau dispositif de stockage de l’énergie par une pile à combustible ultra-légère.

Stratobus ouvre aussi la voie d’un marché « low cost » pour les satellites. Selon le magazine Challenges, il en coutera quelques dizaines de millions d’euros pour lancer Startobus quand le lancement d’un satellite avoisine les 250 millions d’euros.

Selon Tahles, Stratobus n’est pas destiné à remplacer les satellites, il vient en complément. Stratobus couvre une zone de 200 km quand un satellite peut couvrir un continent. En revanche, il permet de surveiller cette zone en temps réel alors que les satellites en orbite basse ne la survolent que par intermittence. L’autre avantage est qu’il ne nécessite pas de lanceur pour atteindre son altitude maximale (20 km d’altitude, soit au dessus du trafic aérien).

Il lui faudra en revanche un ciel sans nuage pour pouvoir effectuer des missions d’observation du sol. Par ailleurs, Stratobus aura une durée de vie de 5 ans contre 15 ans pour les satellites traditionnels.

Source : Thales Alenia Space

Réalisation vidéo : Master Image Programmes

Via : Phys.org et Challenges

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Durant cet exploit à la fois humain et technique, Felix a réalisé une chute libre de 9 minutes depuis la stratosphère et a dépassé le mur du son en atteignant la vitesse outrancière de 1,342.8 km/h. Il a ainsi battu plusieurs records : la plus haute ascension d’un homme en ballon, le plus haut saut en parachute, la plus grande vitesse atteinte par un homme en chute libre et le plus long saut.

Pour notre plus grand plaisir, Red Bull vient de publier une vidéo en mode dashboard des caméras GoPro installées sur la combinaison de Felix. On peut ainsi vivre la chute en mode first person. Les indicateurs dans la vidéo permettent de suivre l’altitude, la vitesse, le rythme cardiaque et l’accélération pendant toute la durée de cette impressionnante chute libre.

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Le principal objectif de SpaceX est de réduire drastiquement les coûts de transport des hommes et du matériel vers l’espace. Comment ? Tout simplement en concevant des fusées et des modules réutilisables qui reviennent sur Terre intactes, quand la plupart des fusées actuelles sont construites pour brûler dans l’atmosphère.

Grasshopper est une technologie qui permet à une fusée de décoller, de s’orienter, d’effectuer un vol stationnaire et de se reposer à la verticale de manière précise sur sa zone de lancement.

Le 7 octobre dernier, Grasshopper a réalisé avec succès son plus haut vol d’essai. La fusée a atteint 744 mètres d’altitude avant de redescendre et d’atterrir parfaitement à la verticale.

Prise depuis un hexacoptère télécommandé, la vidéo ci-dessous montre le décollage et l’atterrissage vertical de la fusée Grasshopper :

Source : SpaceX via The Register

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Récemment publiée par la NASA, cette vue à 360° de la surface de Mars, est le résultat de l’assemblage de 817 photographies prises par la Pancam, la caméra panoramique du rover « Opportunity » qui s’est posé en janvier 2004 sur la planète rouge dans le cadre de la mission « Mars Exploration Rover » de la NASA.

Source NASA

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Cette vidéo provient des caméras attachées aux boosters de la fusée. Le voyage commence fort avec le décollage du Shuttle, se poursuit avec l’ascension vers l’espace, la séparation des boosters et de la navette, la descente vers la Terre et se termine dans l’océan Atlantique. A voir…

Via Discover Magazine

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Les usagers de cet ascenseur spatial pourraient se rendre du plancher des vaches à une station de recherche située à 36 000 km d’altitude. A une vitesse approchant les 200 km/k, il faudra alors un peut plus d’une semaine de voyage le long d’un câble composé de nanotubes de carbone (pour la robustesse) pour accéder au dernier étage de  l’édifice.

Une série de panneaux solaires situés sur la station spatiale permettrait de fournir la puissance électrique nécessaire pour faire décoller la cabine de la surface de la Terre et l’emmener à 36 000 km d’altitude.

Pour que le système fonctionne correctement, il faudra cependant mettre en place un contrepoids situé lui à 96 000 km de la surface de la Terre.

Ce projet fou et incroyable semble être pris très au sérieux par les japonnais qui ignorent encore son coût. Si le projet voit le jour, l’ascenseur pourrait transporter jusqu’à 30 personnes dans l’espace à moindre coût.

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Après avoir été les premiers à concevoir un avion-fusée privé (SpaceShipOne) capable d’emmener des passagers au delà de l’atmosphère terrestre (+ de 100 km d’altitude), ils remettent le couvert avec Stratolaunch, un avion gigantesque qui va lancer une fusée en plein vol.  Après l’arrêt du programme des navettes spatiales de la NASA, cette nouvelle technologie pourrait donner un nouveau souffle à la conquête spatiale américaine.

Si le projet arrive à son terme, « l’avion lanceur de lanceur » de Stratolaunch Systems aura la taille de deux Boeing 747. L’avion aura une envergure de 117 mètres soit plus grand qu’un terrain de football américain ou 37 mètres de plus que l’envergure de l’Airbus A380.

Pour bouger tout ça et emmener ce gros bébé dans les étoiles, six moteurs de Boeing 747 seront nécessaires. Pour décoller et atterrir, il lui faudra une piste de 3,65 km de long. Les grands aéroports internationaux devraient faire l’affaire.

Sur le papier Stratolauch a une masse de 525 tonnes et sera capable d’embarquer un lanceur-fusée à trois étage construit par SpaceX de 223 tonnes. Une fois arrivé à une altitude suffisante et avant de revenir sur le plancher des vaches, Stratolaunch larguera la fusée qui continuera sa route vers les étoiles.

Au démarrage, Stratolaunch est prévu pour faciliter le lancement de satellites et le transport de fret vers ISS, la Station Spatiale Internationale. Si le système démontre ses capacités, il pourrait être utilisé pour emmener des hommes dans l’espace.

La société Stratolaunch Systems qui emploie déjà une centaine de personnes prévoit de réaliser les premiers essais en vol dans le courant de l’année 2015 et un premier lancement en mission en 2016. Des délais plutôt optimistes…

Si Stratolaunch voit le jour, il permettra certainement d’offrir une alternative « low-cost » et flexible au transport spatial.

Stratolaunch Systems

Via Ciel & Espace, Engadget, Space.com et ETS

Credit: Stratolaunch Systems

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Il aura fallu cinq année de développement et $30 000 pour développer ce ballon dirigeable sans pilote. Tandem est composé de deux ballon-sondes (utilisés dans la météorologie), d’un châssis en fibre de carbone et de deux moteurs électriques à hélices spécialement conçus pour fonctionner dans la haute atmosphère.

Lancé le 22 octobre dernier du Black Rock Desert dans le Nevada, le ballon Tandem a grimpé jusqu’à 29 km d’altitude après avoir passé de grosses turbulences lors de son ascension. Tandem a volé plus haut que tout aéronef jusqu’alors et a effectué quelques manoeuvres avant de redescendre tranquilement vers la Terre.

L’objectif à long terme est d’utiliser ce type de dirigeable comme plateforme de lancement à haute altitude pour fusées de recherches scientifiques ou avions hypersoniques.

Pour en savoir plus JP Aerospace

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