SensaBubble produit des bulles qui emprisonnent un brouillard opaque pouvant contenir un parfum correspondant au type de notification à transmettre. Une image ou une information textuelle peut être projetée directement sur la bulle qui est suivie en temps réel dans l’espace par un ordinateur et un vidéo-projecteur.

Lorsque la bulle éclate, le message visuel disparait mais l’odeur du parfum reste perceptible plus longuement dans l’air.

Selon ses inventeurs, cette idée farfelue a déjà suscité l’intérêt des centres commerciaux et des agences de pub pour réaliser des opérations de marketing olfactif. Ils pourraient ainsi libérer des odeurs de sucreries ou encore de poulet rôti à l’entrée des magasins pour inciter les consommateurs à se rendre dans les rayons correspondants.

On peut également imaginer des applications ludo-éducatives avec lesquelles les enfants pourraient apprendre les maths tout en jouant. L’idée consisterait à projeter des chiffres sur les bulles et l’enfant devrait éclater les bulles dans le bon ordre afin de résoudre le problème mathématique posé.

Au bureau ces bulles pourraient aussi notifier les employés du nombre d’emails non lus dans leur boîte ou encore des emails importants avec une odeur bien spécifique. Attention, l’espace de travail risque de se transformer en soirée mousse…

Vous l’aurez compris, cette technologie offre une nouvelle manière d’interagir avec les machines et un large éventail d’applications. Cependant, elle reste pour le moment dans le domaine expérimental.

Source : BIG Bristol Interaction & Graphics

Via : TechTimes

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Mélangée à des sels de bain, ce qui lui donne une apparence laiteuse, l’eau du bain se comporte comme un véritable écran sur lequel un vidéoprojecteur affiche des images. Un système de contrôle par gestes Kinect est utilisé pour détecter les mouvements de l’utilisateur et rendre l’eau interactive.

Il suffit de pointer le doigt sur un objet vidéo-projeté pour pouvoir le déplacer librement et le déposer sur l’eau. Avec deux doigts, l’utilisateur peut le faire pivoter et agrandir ou réduire sa taille comme il le ferait sur un écran tactile multitouch. En balayant la surface de l’eau avec cinq doigts, il est possible d’effacer l’image affichée. Enfin, cette technologie permet à l’utilisateur de « ramasser » l’objet dans les paumes de ses deux mains et de le déposer ou simplement de le laisser tomber plus loin. Ce qui est strictement impossible à réaliser avec les surfaces tactiles rigides que nous connaissons tous.

Les chercheurs ont poussé l’interaction encore plus loin en intégrant un système de retour haptique. En utilisant des petits haut-parleurs immergés dans l’eau, l’utilisateur peut ressentir des retours de force et des sensations tactiles en temps réel et en totale interaction avec l’image projetée sur l’eau.

En utilisant l’eau comme support d’affichage, AquaTop Display propose une nouvelle approche dans le domaine des interactions homme-machine. L’utilisateur est immergé dans l’écran interactif.

Les applications potentielles futures d’une telle technologie sont encore un peu floues mais on pourrait imaginer de nouveaux jeux ludo-éducatifs pour les enfants ou encore de nouvelles techniques de rééducation dans l’eau pour le traitement de certaines pathologies.

Source AquaTop Display via DigInfo

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En combinant un écran transparent Samsung OLED, un périphérique Kinect (et oui encore un détournement…) et en développant une nouvelle interface homme-machine, ils ont mis au point un prototype de PC qui laisse la possibilité à l’utilisateur d’interagir simultanément avec le clavier et en trois dimensions avec le contenu de l’écran. Intéressant à l’ère du tout tactile. L’utilisateur peut ainsi manipuler des objets 3D ou des fenêtres empilées avec ses mains derrière l’écran. Rien ne dit que cette technologie verra le jour mais elle a le mérite de changer radicalement la manière d’utiliser un ordinateur.

Le démonstrateur technologie visible en vidéo ci-dessous est un ordinateur bien différent de ceux que nous connaissons aujourd’hui. Le gamers et les fans de techno vont se régaler…

Via Gizmag

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Après avoir reconstruit un film vidéo à partir de l’activité cérébrale d’une personne, les chercheurs de l’université de Berkeley sont maintenant parvenus à reconstruire dans le cerveau des mots entendus par des personnes. Cette découverte marque une nouvelle étape dans la connaissance des mécanismes du cerveau humain et notamment sur la façon dont le cerveau représente et traite les sons du langage (codage et compréhension).

Ces chercheurs ont réussi à décrypter l’activité électrique de la partie du cerveau qui sert de siège au système auditif durant une conversation normale. De cette manière, ils sont en mesure de décoder uniquement avec l’activité du lobe temporal, les mots qu’une personne entend.

Selon eux, certaines expériences montrent que les mêmes zones du cerveau sont activées lorsqu’on entend un son ou lorsqu’on imagine un son. Si cette découverte se révèle exacte, cette technologie pourrait représenter un nouveau moyen de communication révolutionnaire pour les personnes handicapées qui ne sont plus en mesure de parler.

Cette étude a été menées avec des patients atteints d’épilepsie et sur le cerveau desquels des électrodes avaient été placées pour identifier les sources de leurs crises. Les neuroscientifiques ont utilisé ces électrodes pour enregistrer l’activité cérébrale des patients durant des conversations. Ceci a permis aux chercheurs de constituer une base de données de sons et de leur réponse cérébrale associée.  De cette manière ils sont en mesure, avec un ordinateur, de reconstruire les sons entendus en se basant sur l’activité électrique du cerveau. En sortie, les sons reconstruits sont légèrement déformés mais assez clairs pour que les chercheurs soient en mesure d’identifier les mots « émis » par le cerveau.

Si cette piste de recherche porte un jour ses fruits, et nous n’y sommes pas encore, la technologie issue de ce procédé, qui se destine aux personnes ayant perdu la faculté de parler, pourrait permettre d’imaginer de nouvelles interfaces de communication telles que la synthèse vocale ou tout simplement la transcription écrite des pensées.

C’est une belle découverte pour la neuroscience mais peut-être le coup fatal porté à la protection de la vie privée… Imaginez que quelqu’un écoute toutes vos pensées…

Pour en savoir plus : UC Berkeley

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Pour mettre un terme à ce problème et réinventer le voyage à l’arrière, les ingénieurs du constructeur automobile General Motors ont lancé un défi aux étudiants du Future LAB de l’Académie israélienne d’Art et de Design de Bezalel : conceptualiser de nouveaux moyens high-tech pour aider les passagers arrières, en particulier les enfants, à avoir une expérience de voyage plus riche sur la route… Gros programme… Le fruit de ce travail : des fenêtres de voiture tactiles et interactives.

Le projet WOO, pour « Windows of Opportunity », est issu d’une étude qui montre que les passagers d’une voiture se sentent souvent isolés de leur environnement. General Motors a donc demandé aux étudiants de Bezabel de transformer les vitres des voitures en affichage interactifs capables de stimuler la curiosité des passagers, de fournir un divertissement, d’apporter des valeurs éducatives et de leur permettre d’entretenir un lien social plus étroit avec l’environnement extérieur du véhicule. En bref, une technologie d’interfaces homme-machine spécialement conçue pour les passagers.

Pour le moment, General Motors n’a pas de plan pour lancer cette technologie sur le marché mais la société a laissé libre court à l’imagination des étudiants pour créer des applications interactives comme si ces vitres étaient disponibles dans toutes les voitures d’aujourd’hui.

Parmi les applications imaginées…

Otto : un personnage éducatif animé en réalité augmentée qui interagit en temps réel avec les paysages qui défilent et la vitesse de la voiture.

Foofu : une application qui permet de dessiner sur la vitre comme on le ferait avec les doigts sur la buée.

Spindow : une application sociale qui permet de partager la vue de sa vitre avec d’autres passager du monde entier. Sympa pour voyager encore plus loin…

Pond : une application sociale qui permet d’écouter et de partager de la musique avec d’autres voitures sur la route. Cette application permet également d’échanger des messages courts avec les autres usagers de la route.

Vous l’aurez compris, il s’agit d’un concept qui, malgré l’arrivée sur le marché des verres intelligents capables de changer d’état entre affichage et transparence, ne se retrouvera pas dans nos voitures de si tôt.

Source General Motors

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Le tableau de bord se compose principalement d’un écran incurvé qui affiche toutes les informations nécessaires par rétro-projection. Bien entendu, une myriade de nouvelles technologies sont de la partie :

• L’écran supporte le contrôle tactile.
• Le volant façon K2000 dispose d’une batterie de boutons intuitifs qui s’activent uniquement quand ils sont nécessaires, les autres sont alors rétractés.
• L’interface intègre des systèmes de sécurité biométriques.
• La reconnaissance faciale du conducteur permet d’adapter automatiquement ses réglages personnalisés.
• Une caméra infrarouge et un capteur Doppler permettent de surveiller les signes vitaux du conducteur (température et rythme cardiaque).
• …

Bref, vous avez compris, cette interface en met plein les yeux au niveau technologique. A travers ce concept avant-gardiste, les ingénieurs de Mitsubishi Electric ont souhaité montrer au public et aux constructeurs automobiles comment ces technologies peuvent être utilisées ensemble pour offrir une meilleure expérience de conduite à bord des véhicules de demain.

Cependant, dans 10 ans, ces mêmes technos risquent fort d’être obsolètes…

Via Diginfo

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Là, on est dans Matrix, les machines contrôlent les hommes… Un peu flippant non ?

Dans l’expérience à voir ci-dessous, la personne cobaye a les yeux bandés et des électrodes sont placés sur son avant-bras et son muscle biceps. Le robot, relié aux électrodes, commande le bras de l’individu par électro-stimulations. De cette manière, le robot contrôle le bras humain pour guider une balle dans la main du sujet et la passer à travers un panier.

C’est une grande avancée dans les technologies d’interfaces homme-machine ou machine-homme, comme vous voulez…. Ces résultats pourront dans le futur être exploités à des fins thérapeutiques, notamment dans l’assistance des personnes paralysées ou dans l’aide à la coopération des membres ayant subis des traumatismes.

Notez bien cette date, il se peut que nous entrions dans une nouvelle ère, celle où les robots prennent le pouvoir sur l’humanité…

Source IEE SPECTRUM

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Dans le passé, les chercheurs avaient déjà réussi à dire avec exactitude l’image en noir et blanc que regardait un sujet grâce à un modèle de calcul et à la mesure de l’activité cérébrale dans le cortex visuel (la partie du cerveau chargée de traiter les informations visuelles).

Dans cette dernière expérience, les scientifiques ont surmonté des problématiques bien plus difficiles en décodant les signaux émis par le cerveau lors du visionnage d’images animées. Le but est de comprendre comment le cerveau humain traite des images dynamiques.

Imaginez vous promener en vidéo dans l’esprit d’un patient dans le coma ou même télécharger vos rêves les plus fous sur votre chaîne YouTube…

Pour le moment, cette technologie dont l’éthique est discutable, ne permet de reconstruire que des vidéos que le sujet a déjà visionnées.

Pour parvenir à réaliser cet exploit scientifique, les chercheurs ont utilisé l‘Imagerie par Résonance Magnétique Fonctionnelle (IRMF) et des modèles mathématiques extrêmement complexes. Ils ont fait visionner par des personnes des bandes-annonces de films Hollywoodiens et ont réussi à décoder grâce à l’IRM le fonctionnement du cerveau puis à reconstruire dynamiquement l’expérience visuelle du sujet.

L’enregistrement IRMf de l’activité cérébrale lors du visionnage des vidéos a été introduit dans un programme informatique « maison » qui a appris seconde par seconde, à associer ces signaux cérébraux à un modèle visuel correspondant. Ces modèles visuels ont été obtenus en échantillonnant seconde par seconde l’activité cérébrale des sujets ayant visionné une bibliothèque de 18 millions de secondes de vidéos YouTube qui ne comprend pas les bandes-annonces utilisées comme stimulation dans l’expérience. Grâce à ce travail, la technologie est en mesure d’associer un échantillon visuel à une stimulation cérébrale correspondante. En fait, les films sont reconstruits dans l’esprit à partir d’évocations d’échantillons d’images analogues.

Comme vous pourrez le voir dans la vidéo ci-dessous, le résultat de cette expérience donne une reconstruction floue du film visionné. Les formes et les couleurs sont reconstruites mais les détails peuvent différer.

Cette technologie pourrait nous permettre de mieux comprendre ce qu’il se passe dans l’esprit des gens qui ne peuvent pas ou difficilement communiquer verbalement. Cette découverte pourrait également constituer la première brique de nouvelles interfaces cerveau-machine permettant aux personnes paralysées de pouvoir contrôler des appareil avec leur esprit.

N’ayez pas peur ou pas encore… les scientifiques sont encore loin de pouvoir lire dans vos pensées et décoder votre inconscient  pour le projeter sur un écran. Pour les agents secret ? Le sérum de vérité a encore de beaux jours devant lui…

Lire la news de l’Université de Berkeley

Pour en savoir plus : The Gallant Lab at UC Berkeley

Via Presse Citron

Image à la une FSEF

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L’équipe de chercheurs AutoNOMOS Labs, spin-off du département Intelligence Artificielle de l’Université de Freie de Berlin a réussi à conduire une voiture Volkswagen Passat uniquement par la pensée grâce à un casque neuronal placé sur la tête du conducteur.

Cette expérience a été réalisée grâce au casque neuronal EPOC d’Emotiv, société spécialisée en technologie d’interface homme-ordinateur.

Les seize senseurs du casque, placés sur la tête de l’utilisateur, sont chargés de capter les ondes cérébrales émises par l’utilisateur. Le casque transforme ces ondes en signaux qui vont être interprétés par un ordinateur qui, relié lui-même au système de direction de la voiture, va commander l’automobile à droite ou à gauche. Après un apprentissage, le cerveau de l’utilisateur va, par la pensée, pouvoir dicter à l’automobile la direction à prendre.

Peut-être un jour pourrons nous aller chercher notre MacDo au drive sans bouger de la maison… Il ne faudra pas se déconcentrer une seconde sur le trajet…

>> Site officiel AutoNOMOS Labs

Vidéo de l’expérimentation du système Brain Driver

[Via]

Source photos AutoNOMOS Labs

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La firme NeuroSky, spécialisée dans les technologies d’interfaces cerveau-machine lance sur le marché européen son nouveau produit grand public : Le casque cérébral MindWave^TM.

Ce nouveau casque d’interface cerveau-ordinateur pourrait révolutionner les habitudes des consommateurs de produits High-Tech. Le NeuroSky MindWave permet de simuler la télékinésie, mesurer le niveau de concentration et donner un aperçu de l’esprit de son utilisateur.

Un senseur unique permet de capter les ondes cérébrales. L’ordinateur se charge de les retranscrire en fonction du niveau d’attention ou de relaxation de l’utilisateur.

Compatible PC et Mac, le  nouveau casque MindWave, comprend une douzaine jeux adaptés (Un Appstore permet d’acheter d’autres application dont les prix varient entre 5 à 20 dollars).  Son prix : 99 dollars. Le MindWave est disponible en pré-commande sur la boutique officielle.

C’est un gadget, mais un gadget sympa tout de même… Et abordable pour la techno…

Vidéo de la technologie NeuroSky en fonctionnement :

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